Ma volonté est que mes dessins,mes estampes, mes bibelots, mes livres enfin les choses d'art qui ont fait le bonheur de ma vie, n'aient pas la froide tombe d'un musée, et le regard béte du passant indifférent, et je demande qu'elles soient toutes éparpillées sous les coups de marteaux du commissaire priseur et que la jouissance que m'a procurée l'acquisition de chacune d'elles, soit redonnée, pour chacune d'elles, à un héritier de mes goûts. EDMOND DE GONCOURT

Edmond et Jules

Edmond et Jules

Edmond de Goncourt par Nadar

Edmond de Goncourt par Nadar

samedi 2 octobre 2010


REPRODUCTION DE LA MORT DE LOUIS CAPET,16me DU NOM, LE 21 JANVIER 1793

MONSIEUR GUILLOTIN
CE GRAND MÉDECIN
QUE L'AMOUR DU PROCHAIN
OCCUPE SANS FIN,
UN PAPIER EN MAIN,
S'AVANCE SOUDAIN,
PREND LA PAROLE ENFIN
ET D'UN AIR BÉNIN

.........................
EN RÊVANT A LA SOURDINE
J'AI FAIT UNE MACHINE,
TRALALA, LALALA, LALALA, LALALA,
QUI MET LES TÈTES A BAS.

C'EST UN COUP QUE L'ON REÇOIT,
AVANT QU'ON S'EN DOUTE;
A PEINE ON S'EN APERÇOIT,
CAR ON N'Y VOIT GOUTTE.
UN CERTAIN RESSORT CACHE,
TOUT A COUP ETANT LÂCHÉ,
FAIT TOMBER,BER, BER,
FAIT SAUTER,TER,TER,
FAIT TOMBER,
FAIT SAUTER,
FAIT VOLER LA TÈTE,
C'EST BIEN PLUS HONNÊTE.

Extrait du livre d'Edmond et Jules de Goncourt " LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE PENDANT LA RÉVOLUTION" DE 1889.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Retour haut de page



statistiques
Powered By Blogger